Titre : |
Les Désaxés |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Christine Angot, Auteur |
Editeur : |
Stock, 2004 |
Description : |
209 p. |
ISBN/ISSN : |
2-234-05703-5 |
Résumé : |
" Il l'avait serrée dans ses bras. Il l'avait embrassée. Elle lui avait demandé s'il l'aimait. Il avait répondu bien sûr, je t'aime. Je suis là. Je suis pas loin. Elle s'était rendu compte à quel point elle était heureuse de le savoir dans sa vie, d'être avec lui, de vivre avec lui. Surtout quand il n'était pas là comme en ce moment. Elle détestait son désordre, elle détestait l'odeur de tabac froid, les cendriers pleins, les fenêtres ouvertes en plein hiver pour essayer de faire partir l'odeur, elle détestait quand il dormait des heures le matin, au lieu de venir lui faire l'amour. Elle était contente de penser à lui, de penser qu'il l'aimait, qu'il pensait qu'il était avec elle. Qu'il existait. Mais il y avait quelque chose qui n'allait pas depuis le début. Des signes bizarres auraient dû les alerter. Ils ne s'étaient pas méfiés, au contraire, ils avaient foncé, trop contents d'être amoureux. "
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Nature du document : |
fiction |
Thème de fiction : |
amour/maladie |
Genre : |
roman |
Niveau : |
Lycée |
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Les Désaxés
de Christine Angot
Stock, 2004, 209 p.
" Il l'avait serrée dans ses bras. Il l'avait embrassée. Elle lui avait demandé s'il l'aimait. Il avait répondu bien sûr, je t'aime. Je suis là. Je suis pas loin. Elle s'était rendu compte à quel point elle était heureuse de le savoir dans sa vie, d'être avec lui, de vivre avec lui. Surtout quand il n'était pas là comme en ce moment. Elle détestait son désordre, elle détestait l'odeur de tabac froid, les cendriers pleins, les fenêtres ouvertes en plein hiver pour essayer de faire partir l'odeur, elle détestait quand il dormait des heures le matin, au lieu de venir lui faire l'amour. Elle était contente de penser à lui, de penser qu'il l'aimait, qu'il pensait qu'il était avec elle. Qu'il existait. Mais il y avait quelque chose qui n'allait pas depuis le début. Des signes bizarres auraient dû les alerter. Ils ne s'étaient pas méfiés, au contraire, ils avaient foncé, trop contents d'être amoureux. "
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